Ce n’est plus le repas du Seigneur que vous prenez.
Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens, chapitre 11, versets 17 à 27.
Puisque j’ai commencé à vous faire des critiques, je ne vous félicite pas pour vos réunions : elles vous font plus de mal que de bien. Tout d’abord, quand votre Église se réunit, il paraît qu’il subsiste parmi vous des divisions, et je crois que c’est assez vrai, car il faut bien qu’il y ait parmi vous des groupes qui s’opposent, pour qu’on reconnaisse ceux d’entre vous qui ont une valeur éprouvée.
Donc, quand vous vous réunissez tous ensemble, ce n’est plus le repas du Seigneur que vous prenez : en effet, chacun se précipite pour prendre son propre repas ; alors l’un reste affamé, tandis que l’autre a trop bu. N’avez-vous donc pas de maisons pour manger et pour boire ? Méprisez-vous l’Église de Dieu au point d’humilier ceux qui n’ont rien ? Que puis-je vous dire ? Vous féliciter ? Non, pour cela je ne vous félicite pas !
Je vous ai pourtant transmis, moi, ce que j’ai reçu de la tradition qui vient du Seigneur : la nuit même où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. » Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez à cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. Et celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur sans savoir ce qu’il fait aura à répondre du corps et du sang du Seigneur.
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