Jésus a-t-il été jugé ?

Dans ta tendresse, regarde-moi

 

Réponds-moi, Seigneur, car il est bon, ton amour ;
dans ta grande tendresse, regarde-moi.
Ne cache pas ton visage à ton serviteur ;
je suffoque : vite, réponds-moi.

Sois proche de moi, rachète-moi, paie ma rançon à l’ennemi.
Toi, tu le sais, on m’insulte : je suis bafoué, déshonoré ;
tous mes oppresseurs sont là, devant toi.
L’insulte m’a broyé le cœur, le mal est incurable ;

j’espérais un secours, mais en vain,
des consolateurs, je n’en ai pas trouvé.
A mon pain, ils ont mêlé du poison ;
quand j’avais soif, ils m’ont donné du vinaigre.

Et moi, humilié, meurtri,
que ton salut, Dieu, me redresse.
Et je louerai le nom de Dieu par un cantique,
je vais le magnifier, lui rendre grâce.

Cela plaît au Seigneur plus qu’un taureau,
plus qu’une bête ayant cornes et sabots.
Les pauvres l’ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! »

Car le Seigneur écoute les humbles,
il n’oublie pas les siens emprisonnés.
Que le ciel et la terre le célèbrent,
les mers et tout leur peuplement !

Car Dieu viendra sauver Sion et rebâtir les villes de Juda.
Il en fera une habitation, un héritage :
patrimoine pour les descendants de ses serviteurs,
demeure pour ceux qui aiment son nom.

Psaume 68, Source AELF